Makri appelle les Algériennes à s’intéresser davantage à la chose publique

Le président du parti Mouvement de la société pour la paix (MSP), Dr. Abderrezak Makri a estimé, samedi (05 mars 2016) à Biskra, que les femmes doivent manifester davantage d’intérêt à la conduite des affaires publiques.

Prenant part à un meeting des femmes militantes du MSP, organisé dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la femme, M. Makri a considéré que les Algériennes doivent « affirmer leur présence sur le front des affaires publiques » et « faire valoir leur leadership et leur sens du commandement dans les divers domaines ».

L’orateur a également relevé que les sociétés musulmanes était « remplies d’exemples de grandes femmes ayant marqué, de leur empreinte, le cours de l’Histoire, parmi lesquelles Khadidja et Aïcha, à l’aube de l’islam, et Lalla Fatma N’soumeur, durant la période de résistance à l’occupation française ».

Pour le président du MSP, l’Etat « doit multiplier le nombre de garderies d’enfants pour permettre aux femmes actives de travailler selon des horaires +limités+ », et « réduire l’âge du départ à la retraite » au profit des femmes.

Pour les femmes sans emploi, M. Makri a préconisé « la valorisation du travail des femmes au foyer en leur octroyant une prime conséquente. »

Le meeting du MPS, organisé à la salle de cinéma Zaâtcha, a réuni des militantes de ce parti activant dans les wilayas de Biskra, d’El Oued, d’Ouargla et de Tébessa.

Source de l’article : APS & HMS_Biskra.

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2 Commentaires le Makri appelle les Algériennes à s’intéresser davantage à la chose publique

  1. A Monsieur Makri,

    S’interresser à la chose publique !? Mais Monsieur Makri, ne voyez-vous pas que tout le monde s’en fiche de la chose publique algérienne ?

    Je suis journaliste et auteur de deux livres qui traitent justement de la chose publique algérienne (économique et culturelle). Deux années plus tard, ils ne sont toujours pas publiés par le ministère sensé s’occuper de la culture. Pourquoi ? Parce que tout simplement je ne connais personne dans ce département ministériel.

    L’histoire de ce pays s’et construit et continue à se construire sur le tribalisme, le copinage et le téléphone.

    Le système en place a construit une société qui a abandonné les valeurs de l’islam qui de fait rapprochent et humanisent les relations entre les citoyens, et partant la chose publique. De fait il n’y a plus aucune valeur. Plus de société.

    Le leitmotiv en Algérie de nos jours se résume à « TAG ALA MAN TAG » et le peuple l’a parfaitement compris.

    Ceux qui n’ont pas compris continuent de croire qu’il suffit d’être algérien et demander ses droits dans une instance ou structure algérienne pour l’avoir.

    Un chiffre : J’ai parlé de ma démarche à prés de 10 amis (algériens). Ils étaient 9 à me rire au nez et me faire remarquer que j’étais d’une crédulité à mourir.

    Moralité : 9 algériens sur 10 (90%) ont compris ce qu’est la chose publique en Algérie. J’imagine que Chakib Khalil, ce voleur qui est présenté par la chose publique algérienne comme une victime, en fait partie…

    Je vous souhaite du courage dans votre démarche. Et vous en aurez besoin tel que je connais ce pays.

    Allah guide vos pas.

    Cordialement

  2. شوز بابليك Chose publique. Comment définissez vous la chose publique ? C’est la politique ou la polémique ?

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